sur le CSJ de DORGALI à OROSEI
Journal de voyage en Sardaigne de DOLIANOVA à OROSEI, à pied, sur le Cammino di Santu Jacu et d'autres chemins...début novembre 2012.
Je prends la variante plus au nord que je n'avais pas prise en octobre 2011, et j'espère visiter un peu mieux OROSEI.
Le chemin part vers la statue de Maria Gabriella (béatifiée à ROME en 1983) et vers le PC des Carabinieri, je les salue au passage, ils ont une belle vue sur les montagnes depuis leurs bureaux!
Ce matin j'ai pris le bus depuis OLIENA à 7h13 sur la place en bas de la Chiesa Santa Maria; en 20' tout est bouclé pour rejoindre DORGALI. Je trouve la vallée avec un petit givre pour la première fois que je suis là, je n'ai rien senti....Je ferai la vallée de Su Gologone et Tiscali une autre fois, que dans les montagnes.
Les plantations d'oliviers et vignes se succèdent, pas de troupeaux énormes, quelques brebis dispersées, des murs de pierres parfois écroulés, des barbelés pour canaliser les curieux et les touristes.
J'arrive dans le secteur de la grotte da Ispinigoli , tout est fermé évidemment de fin octobre jusqu'à début avril. Je comprends ceux qui se contentent de la Tunisie et du Maroc pendant les vacances de Toussaint!
Un peu plus loin, je devine les Terme de San Giovanni au bord de la route. La porte est fermée, une source d'eau chaude pour....? je n'en sais pas plus, les deux femmes rencontrées un peu plus tôt ont quitté les lieux.
Je rejoins la variante des cyclistes empruntée en 2011, la route peu fréquentée me mène sur la plage près du port. Tout est désert, quelques traces de pas et d'oiseaux...
Je longe les pinèdes en profitant de la fraîcheur (20° à l'ombre sur le versant nord de mon sac), mais il est impossible de trouver de l'eau jusqu'en ville. Je croise une voiture de Bourguignons! du 21...les premiers et derniers Français....
Il fait chaud et me réconforte dans mon snack bar préféré en arrivant à OROSEI.
Il est toujours délicat de me repérer dans les rues, la chiesa S.Giacomo domine tout le monde, S.Croce, ...la piazza S.Antonio Abate sont accessibles par des rues étroites et des galets bien tassés par le temps.
Ici se termine mon chemin 2012 en terres sardes. Demain je rejoins OLBIA