C'est bien de reculer l'heure mais pour partir c'est mieux de profiter des heures de soleil.
Départ de Macomer , un peu de ville, puis la pente devient vite raide. Les voitures des ramasseurs de champignons et des chasseurs défilent. La route n'est pas exceptionnelle mais on est tranquille après le site archéologique de Tamuli.
 
Pas de paysages exceptionnels, je reviens sur les bords de route jusqu'à Santu Lussurgiu avec une pause ravitaillement à S.Leonardo di 7 fontes. Je
comprends que la region est humide, comme toute la côte ouest.

Arrivée à S.Lussurgiu je me demande bien où je peux trouver mon hébergement; plusieurs avis sont mieux.... la ville est très étalée et je me repère avec les noms et rues des églises. Un jeune garçon curieux a bien du mal à croire d'où je viens. Des fontaines marquent l'entrée de la ville.

Grande

Ce soir j'ai la chance et le plaisir de profiter d'un menu exceptionnel,
rien à voir avec les meilleures pizzas!

soupe très colorée

pâtes avec du sanglier

légumes et cuisses de caille

glace aux plantes

Sur la côte c'est l'invasion....

Début de journée tranquille.
Un peu de tolérance svp pour les vitres qui ont subi les intempéries.
Je réalise que c'était tellement calme dans les campagnes mis à part les chiens gardiens de troupeaux. Dans les villages tout est silencieux la nuit. Et ici je retrouve les coups de klaxon du matin; la ville est bien plus importante que Macomer mais elle a au moins le mérite d'avoir des musées ouverts très tard.

Retrouvailles amicales avec Umberto.
Passage à Sassari sous le soleil, la fraîcheur est revenue. Il Monte d Accoddi mi manca.
Quelques vues dans Sassari à commencer par la visite du Caravagio et ses disciples....mais surtout le musée Sanna avec une expo photos sur Pina B.

Départ un peu frais pour Noragugume. Les ronces dans le sentier des chèvres existent toujours. Et la traversée des pâturages est toujours pittoresque, les aboiements des chiens gardiens des troupeaux m irritent un peu les oreilles.
Je dois dechausser pour traverser le ruisseau près du nuraghe. Finalement c'est assez rapide, mes chaussettes restent sèches idem pour mes chaussures.
Je poursuis le chemin via Noragugume, le nom du village m'a toujours attirée mais c'est toujours aussi désertique! Je trouve le bar bien "caché", Cristina me sert un café et me demande de lui parler en français pour lui faire quelques exercices de prononciation. Pendant ce temps son mari manie la tapette dans tous les recoins du bar pour décimer les mouches!!!!
La pluie est fine, le vent est sorti. Je repars en forme et bien chaude après la sueur du matin. Je dois encore supporter 1 chien bien coriace à la sortie du village mais ce sont les ronces qui vont m'accrocher un peu les mollets.
Mon menhir adoré est toujours là au bord du chemin, que des brebis à l'horizon...
Je croise un monsieur sous la pluie, il ferme sa clôture, il a peur pour moi!? Mais finalement il comprend ce que je fais et qui je suis ... un peu aventurière selon ses propos...
Dernière montée pour Sedilo, le sentier de gros cailloux est toujours terrible. Le labyrinthe des rues est accentué avec le ciel bien gris et humide. Retrouvailles de quelques amis du chemin.

Finalement il a plu cette nuit, tout est trempé ce matin, moi qui croyais que la rosée était intense!
Chemin de Bolotana a Macomer sans grande difficulté sauf la chaleur sur les pentes car ce tracé est en plein sud.
Beaucoup de francophones dans le secteur, ayant travaillé en Belgique, en Suisse ou voyageant en France.
J'arrive dans les rues bien tristes de Macomer, les lampes manquantes aux feux de la circulation, la banque de Sardegna en piteux état... et pourtant l'animation se trouve à la gare . Un groupe d'anglais et allemands met un peu d'ambiance dans le train via Nuoro puis ...
Arrivée à Bolotana en bus il fait quelques gouttes puis la pluie plus intense vide les rues.
Demain je rejoins Sedilo à pied si possible.

Matinée à voyager en auto covoiturage jusqu'à Nuoro puis train "très authentique" jusqu'à Bolotana....
Rencontre avec les gens du pays inévitable.
Il fait très chaud, plus que 25°; moi qui avais prévu des habits pour le frais et le froid j'ai dû acheter un tee-shirt pour tenir le coup!
Maintenant, pour ce qui concerne les hébergements, c'est un peu difficile, beaucoup d'endroits fermés. Je ne comprends pas bien qui veut travailler.
A Olbia et Nuoro, j'ai été accostée par de "faux" taxis (même avec mes bâtons et le sac à dos); ces gens là devraient aussi proposer des hébergements! Vu et lu dans le journal le "ménage" chez les B&B non déclarés à Cagliari... la guerre est déclarée.

Je suis toujours sur pied mais avec ma bêche, et les seaux .... dans le jardin.

Je voudrais bien partir me promener sur les sentiers un peu plus souvent mais je me rattraperai au printemps pour de nouvelles aventures.

Voici un petit aperçu des thymus plantés ce matin.

Rendez-vous à bientôt sur les sentiers du sud.

. . . sur le Chemin vers Compostelle...

de GILLONNAY à LE PUY décrit dans le guide vert (mis à jour annuellement par l'ARAASJ)

Voici un petit diaporama du chemin de SAINT-FRONT à LE PUY-en-VELAY, voie directe -

Depuis deux ans des modifications définitives et temporaires du tracé entre LE MONASTIER-sur-GAZEILLE et LE PUY ont eu lieu, voici la mise à jour du parcours:

... à la chapelle de MARLIOZ avait lieu l'inauguration des statues de Saint-Jacques et Saint-Antoine l'Ermite dans un cadre magnifique. Ces deux niches étaient bien vides depuis quelques années.

De nombreuses personnalités ayant oeuvré pour cette renaissance ont marqué leur présence, l'ambiance était vraiment très sympathique.

En 2013 avait eu lieu l'inauguration de la chapelle suite aux travaux entrepris pendant plusieurs étés dans le cadre de chantiers "jeunesse". Voici un petit diaporama que j'avais fait à l'époque pour marquer l'évolution des travaux (juin 2013).