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Les passions d'Isabeille
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12 mai 2013

la Haute Cévenne Ardéchoise, aperçu...

Col de MEZILHAC (1131m), Suc du Montivernou, LACHAMP RAPHAEL, Ferme de Combes, SARDIGES, col de MEZILHAC

Ce matin, il fait très frais lorsque je pars du col de Mezilhac; non seulement ça souffle mais en plus il fait froid (?). Je suis obligée de m'habiller plus chaudement si je veux rester sur la crête et pourtant il paraît qu'on "crêve de chaud" en Ardèche. Au loin vers l'ouest, les nuages sont très très gris voire sombres. Ayant vu un gros groupe de marcheurs, je change le sens de mon parcours pour débuter en descente via Sardiges...mais 10 minutes plus tard, je rebrousse chemin: les sapins se sont couchés avec les chutes de neige et je ne peux pas passer.

Je prends le sécateur dans ma voiture, et repars sur la route via LACHAMP RAPHAEL afin d'être plus à l'abri des courants d'air. Je déciderai cet après-midi comment je reviens au point de départ. Le Col de l'Areilladou puis un petit hameau de maisons précèdent la draille abritée des vents et gouttes de pluie; les pistes de raquette au pied du Montivernoux puis le long des conifères, je reste à l'abri des courants d'air avant d'entrer dans LACHAMP RAPHAEL (le plus haut village d'Ardèche?). Lorsque je rentre dans le bar du fond, je suis réchauffée par un super feu de bois! les motards qui me succèdent n'en mènent pas "large" frigorifés car insuffisamment habillés, les casques pleins de buée.

Je repars bien chaude via Sardiges, tout commence bien jusqu'à la ferme de Combes où je cherche désespérément dans tous les sens le balisage. Je franchis le ruisseau à plusieurs reprises, personne dans le hameau, je reprends un chemin puis sentier de chasse jusqu'à la route de Sardiges. Mes jambes prennent quelques couleurs dans les taillis, je n'ai pas de défilé de mode dans l'immédiat. Arrivée à Sardiges, un petit hameau bien "mort", petite causette avec deux personnes, je m'informe sur l'état du sentier; je devrais m'en tirer.... la montée est régulière et douce, je ne sens pas le dénivelé. J'ai quelques repères pour arriver au point critique où je sors mon sécateur; avec un peu de patience, je dégage les branches faisant barrage pour progresser. Parfois je dois avancer à quatre pattes ....la résine me colle dans tous les doigts.... enfin c'est la délivrance, dernier virage.... Je rejoins assez vite le col de Mézilhac, il ne fait pas très froid 12° au cadran de l'Hôtel des Cévennes.... journée assez courte en kilométrage mais pleine de rebondissements. Il paraît que c'est mieux de marcher à plusieurs? pas avec moi! (sauf s'il y a un volontaire pour porter la tronçonneuse).


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